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Etats-Unis Pennsylvanie

Au fil de Philly

14 septembre 2018

Nous n’avons pas vraiment choisi notre meilleur weekend pour faire les touristes à Philadelphie, l’ancienne capitale américaine. Juste avant l’arrivée de l’ouragan Florence sur les côtes américaines, le weekend a été pluvieux comme jamais après deux mois d’été très chaud.

Nous avons donc passé beaucoup de temps dans un des bijoux de la ville : le musée d’art de Philadelphie. Entre deux gouttes, nous avons eu le temps de voir les « must-see » de Philadelphie.

Les immanquables 

Le musée d’art de Philadelphie

On trouve le musée d’art de Philadelphie au bout de l’avenue Benjamin Franklin, un personnage historique important de la ville. Près de la colline Fairmont, le musée s’étend sur plusieurs centaines de mètres, et deux autres bâtiments, dont le musée Rodin, consacré au sculpteur.  

Pour 20 dollars, on a accès à toutes les collections pendant deux jours, parfait pour les weekend pluvieux ou les amoureux d’art en tout genre. 

Les galeries sont impressionnantes. La collection européenne est magnifique. On y croise des Picasso, une dizaine de Monet, Joan Miro, Juan Gris, une sculpture de Deglas, quelques Mondrian et une salle consacrée à Marcel Duchamp. 

A l’étage, un cloître est reconstitué, mais aussi un temple bouddhiste et des habitations japonaises. Les collections asiatiques font voyager à des milliers de kilomètres. Le hall d’entrée est tout aussi impressionnant, accueillant des concerts tous les vendredis soirs. 

Si vous n’êtes pas trop musée, mais plutôt film américain, alors vous savez déjà que le célèbre Rocky Balboa et les fameux « rocky steps » se trouvent en bas des escaliers du musée d’art. A notre passage, des touristes courent dans les escaliers avec une camera pointée sur eux pour recréer la scène d’entraînement. Une fois en haut, tradition touristique, on prend une photo avec les bras en l’air.

La statue de Rocky

En contrebas, on aperçoit une longue file d’attente. Et au bout, la statue de Rocky, les poings en l’air, gants de boxe enfilés. Nous n’avons pas la patience d’attendre que chaque passant se positionne à côté de la statue pour prendre notre photographie. 

Une fois notre tour fini – et qui reprendra le lendemain car la pluie nous a donné rendez-vous les trois jours d’après – nous nous rendons vers la mairie et la vieille ville. 

Le « city hall »

Le plus haut bâtiment de Philly pendant près de 100 ans ? La mairie ! (construite en 1901). Le bâtiment nous fait penser aux mairies européennes, peut-être même à la mairie de Paris s’il on enlève le clocher. Nous n’avons pas pu accéder à la cour intérieure, qui accueille une jolie terrasse.

Le downtown est très urbain avec de grandes tours à la newyorkaise. Nous allons sur la place principale où une célèbre sculpture avec les lettres « Love » s’impose comme le passage obligé des livres touristiques.

Les extras…

Après notre passage au Reading Terminal Market pour manger, nous continuons notre promenade dans la ville en direction de la vieille ville. En partant, nous passons dans le quartier de Chinatown et sa porte traditionnelle que l’on retrouve dans de nombreuses villes aux Etats-Unis et au Canada.

Philly – pour les intimes – c’est aussi l’art mural, le « street art ». En nous promenant, nous sommes tombés sur des belles scènes au fil des rues. C’est toujours une jolie surprise que de ne pas s’attendre à se faire entraîner dans l’univers d’un artiste. Curbed Philly propose une carte pour voir les murals qui valent le coup d’oeil.

La « Liberty Bell »

Nous arrivons vers le Convention Center et l’Independence Visitor Center, où la fameuse Liberty Bell y est exposée.

La cloche de la State House, maintenant connue sous le nom de Liberty Bell, a historiquement sonné dans la tour de la Pennsylvania State House, devenu Independence Hall. L’histoire de cette fameuse cloche est un peu farfelue. Apparemment, le président de l’Assemblée de Pennsylvanie, Isaac Norris, avait d’abord commandé une cloche en 1751. Cette cloche a craqué sur le premier anneau de test. Les métallurgistes locaux John Pass et John Stow ont fondu cette cloche et en ont lancé une nouvelle ici même à Philadelphie. C’est cette cloche qui sonne pour appeler les législateurs à leurs réunions et les citadins pour entendre la lecture des nouvelles. Et ce n’est que dans les années 1830 que la cloche de l’ancienne State House commencerait à devenir un symbole de liberté.

Mais ce que l’on retient ? La cloche est fendue ! Personne ne sait quand ou pourquoi la Liberty Bell a craqué pour la première fois, mais l’explication la plus probable est qu’une fente s’est développée au début des années 1840 après près de 90 ans d’utilisation intensive. En 1846, lorsque la ville décide de réparer la cloche avant le jour de l’anniversaire de George Washington (23 février), les métallurgistes élargissent la fine fissure pour empêcher sa propagation. Le large « crack » dans la Liberty Bell est en fait le travail de réparation! Mais la réparation a échoué…. Lorsqu’une autre fissure s’est développée. Cette seconde fissure, allant de l’abréviation de « Philadelphia » au mot « Liberty », a fait taire la cloche pour toujours.

Aussi, pas de photographie de la fameuse cloche car nous avons eu clairement la flemme d’attendre une heure pour la voir. Mais magie, on peut la voir de l’extérieur et pour nous, c’était bien suffisant !



Le coeur historique de Philly

Nous avons fini la journée par la vieille ville et le coeur historique de Philadelphie. Nous avons commencé notre promenade dans la Elfreth’s alley. Ces petites ruelles et ses vieilles maisons font tout le charme du quartier. En passant dans la première rue, on s’est tout de suite posé la question : « est-ce que des gens habitent vraiment là? ».

Question répondue du tac-au-tac par une affiche qui nous explique qu’en effet, il y a des résidents, et nous demande gentiment de ne pas regarder par les fenêtres.

Nos bonnes adresses

Manger dans un marché couvert

Pour notre lunch, nous nous rendons à Reading Terminal Market . Il y a beaucoup de monde ce samedi matin, mais on a faim donc on va battre des coudres pour acheter notre sandwich. 12th & Arch Streets.

Le fameux cheesesteak

Nous avons passé notre première soirée dans le sud de Philly, réputé pour le restaurant de Tony Luke et ses cheesesteak. C’était tellement délicieux! Merci à Gabriel, notre guide local, qui nous y a conduit! On recommande plus que chaudement! 39 E Oregon Avenue.

Le meilleur quartier de Philly : Brewerytown

C’est dans ce quartier que nous avons loué notre Airbnb et passé une de nos soirées ! On a choisi ce quartier au hasard et sans regret ! Notre premier arrêt, le matin, s’est fait à The Monkey & The Elephant, au café social très cool, dont leur mission est d’ « aider d’anciens jeunes qui viennent de familles d’accueil en leur donnant des compétences personnelles et professionnelles, un emploi et une communauté de soutien nécessaire pour mener un mode de vie durable et indépendant ». 2831 West Girard Avenue.

Le soir, nous avons vite compris pourquoi le quartier est nommé « Brewertown » en bouvant quelques très bonnes bières artisanales à Crime and Punishment Brewing Co., où il est expliqué que le quartier avait de nombreuses brasseries (une centaine) avant la prohibition. 2711 W Girard Avenue.

On a fini notre soirée à l’Otto’s Taproom, à quelques centaines de mètres de notre location. Dans un style « dive bar« , nous nous sommes emparés du judebox pour y mettre nos musiques, au plus grand plaisir des autres clients (qui ne peut pas adorer les plus grands tubes de Motown ?!). 1216 N 29th Street.

Fouiner chez un antiquaire

Situé au cœur de la vieille ville de Philadelphie, Jules Goldman Books and Antiques propose une sélection absurde de livres, d’œuvres d’art, d’éphémères, de bric-à-brac, de meubles, et j’en passe! C’était très insolite de s’arrêter un moment là-bas et de fuiner dans les piles de livres et d’objets. 29 North 2nd Street.

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